MAROC HOTELS?

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La distribution d'eau potable est assurée dans toutes les grandes villes et dans certains villages, mais il est recommandé de boire de l'eau minérale. Eviter les aliments crus. Laver soigneusement fruits et légumes. Eviter de se baigner dans les oueds et les barrages. Selon une étude récente, un quart des plages du littoral marocain n'est pas jugé salubre. Aucune vaccination n'est obligatoire, mais il est recommandé de se prémunir contre les hépatites A et B, la typhoïde et le choléra. Le sida, quoique moins répandu que dans d'autres pays du continent, est présent en croissance rapide, notamment dans les grandes villes et cités touristiques (Agadir en particulier). Paludisme : le pays est classé en zone 1 (le risque existe, mais au degré le moins élevé). Médicament conseillé: chloroquine. Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire. Tineghir est une oasis avec une très belle palmeraie et des maisons traditionnelles couleur ocre. Elle constitue une étape plus agréable que Er Rachidia, ville militaire sans intérêt. Elle sert également de point de départ pour de nombreuses expéditions en voiture tout-terrain mais ce n’était pas le cas de la nôtre et nous avons donc juste roulé jusqu’à l’entrée des Gorges du Todra à une quinzaine de kilomètres au nord ouest de la ville. La route est sinueuse et étroite, dans un état assez lamentable, mais elle offre une vue magnifique sur la palmeraie. Si vous vous arrêtez à un endroit d’où l’on voit particulièrement bien il y a de fortes chances que l’on essaie de vous vendre quelque chose, ne serait-ce qu’une photo en costume traditionnel avec un bébé chameau à côté. Laissez-vous tenter, ça vous fera un souvenir !  Les Gorges du Todra sont une crevasse qui coupe en deux une masse montagneuse impressionnante. On laisse la voiture au parking à l’entrée et on remonte le fond le long de la rivière pour découvrir des vues grandioses à chaque détour des gorges. Par ailleurs, il y a quelques hôtels et même des restaurants, surtout à l’entrée. Havre de paix, de douce abondance avant les affres du désert, la vallée du Draa est un oasis immense, qui étire ses méandres d'Agdz à Mhamid, sur près de deux cents kilomètres… Pays berbère, né de l'union de la montagne et du désert, de la rencontre de l'eau et du soleil, de l'Atlas et du Sahara, la vallée de Drâa est unique. Le Drâa est formé des eaux des oueds Ouarzazate et Dadès. Né entre 2 000 et 3 000 m d'altitude sur le versant saharien du Haut-Atlas, l’oued creuse son lit à travers l’Anti-Atlas et progresse vers le Sud-est jusqu’à Mhamid où il disparaît. Ses eaux se perdent dans la vallée et servent d’irrigation aux palmeraies et aux petits périmètres irrigués qu’elles abritent alors que son lit n’atteint l’Atlantique aux environs de Tan-Tan que lors des crues. Dans les régions parcourues, l'écoulement est le plus souvent temporaire, le long de villages aux habitations en terre séchée regroupés près des oasis. Autrefois, de longues caravanes de marchands maures traversaient la région à dos de chameau pour échanger, plus au sud, étoffes, perles de verre et sel contre de l’or, des esclaves, du cuir et du poivre. On dit qu'autrefois, la vallée du Drâa était plantée d'oliviers. Le dattier, originaire d'Arabie Saoudite, serait arrivé avec les caravaniers en provenance du sud Sahara. Les vieux textes parlent d'une région prospère où l’on rencontrait même de crocodiles. Aujourd'hui, régulé par le barrage El Mansour, le Drâa abreuve généreusement sa vallée et fait vivre plus de 150 000 personnes.

 

 

 

 

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